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"Nos tares politiques" (tome 1), n° 42-43 de "Ni patrie ni frontières"

samedi 7 juin 2014

« Color-blind marxism is blind marxism (1) »

(« Les marxistes qui nient le racisme nient le marxisme » ! Proverbe militant anglo-saxon.)

Au-delà de l’allusion et du jeu de mots (2) contenus dans le titre de ce numéro divisé en deux parties qui seront publiées séparément vu leur volume, « Nos tares politiques », indique ouvertement notre responsabilité collective face à un certain nombre de maux qui sévissent dans l’extrême gauche et l’ultragauche, comme dans les milieux anarchistes et libertaires.

Les textes de ces quatre volumes de la série "Nos tares politiques" ont une tonalité polémique (3), parce que nous n’avons jamais eu la moindre sympathie pour l’omerta, le copinage, les excuses faciles que beaucoup d’entre nous trouvent à des « camarades » ou des compagnons, considérés comme de « braves types » (ce sont rarement des femmes, non parce que celles-ci seraient moins sujettes à ces tares, mais tout simplement parce qu’elles sont extrêmement minoritaires dans les milieux « radicaux »...), dans l’erreur, dévoués, courageux, intelligents, cultivés.... Le catalogue d’excuses est inépuisable.

Un lecteur m’a fait remarquer que l’omerta à propos du racisme et de l’antisémitisme (ce dernier sous couvert de l’antisionisme de gauche) dans les milieux militants valait bien celle à propos du sexisme et en effet, il a raison, les mécanismes sont exactement les mêmes. L’affaire d’un dirigeant du SWP accusé – à tort ou à raison, je l’ignore – de viol et de harcèlement sexuel par une militante beaucoup plus jeune que lui (4) est là pour nous rappeler que les organisations « révolutionnaires » (ou pas, cf. DSK et ses défenseurs au Parti socialiste et dans les médias) ont toujours du mal à admettre qu’elles puissent souffrir des mêmes tares que les autres et à trouver des moyens d’en débattre honnêtement et publiquement.

Elles défendent un programme, une méthodologie, une philosophie voire une « science » marxistes ; ou bien elles sont convaincues que, puisque leur éthique anarchiste prône une parfaite adéquation entre les fins et les moyens, leurs militants ont assimilé l’éthique libertaire qui en découle, donc toute oppression raciste ou sexiste est « évidemment » bannie de leurs rangs théoriquement, mais aussi jugée quasi impossible pratiquement.

Et lorsqu’un militant ou une militante se dresse pour dénoncer le racisme, l’antisémitisme ou le sexisme au sein de sa propre organisation, l’argumentaire est toujours le même :

– la personne qui rue dans les brancards a des « gros problèmes personnels » [mythomane, complexé(e), paranoïaque, malade mental, etc.] ;

– elle est porteuse d’une idéologie « petite-bourgeoise » (l’antiracisme, l’antisexisme), « pro-impérialiste » (le « sionisme ») ou est elle-même un « petit-bourgeois » une « petite-bourgeoise (5) » ;

– l’homme ou la femme visé par la critique (simple militant, cadre politique ou intellectuel, compagnon de route) est au-dessus de tout soupçon vu son comportement sans tâche dans d’autres domaines ;

– les propos ou les comportements racistes, antisémites ou sexistes sont le fruit d’un dérapage limité dans le temps, une « provocation » délibérée (à l’instar de la « provocation artistique » qui a droit à une liberté d’expression totale, cf. Dieudonné), ou excusable par l’origine sociale (s’il s’agit d’un prolétaire, c’est généralement un « héros de la classe ouvrière »), ou lié à une consommation abusive d’alcool, au surmenage, etc. ;

— lutter contre le racisme, l’antisémitisme ou le sexisme c’est faire preuve de « moralisme » (on ajoute éventuellement « petit-bourgeois » pour charger la barque), de suivisme par rapport aux intellectuels conservateurs ou néoconservateurs, libéraux, sionistes, etc. (Finkielkraut, BHL, etc.), aux « féministes bourgeoises » (Fourest, Badinter, etc.) ;

– lutter contre le racisme, l’antisémitisme ou le sexisme c’est faire preuve de suivisme par rapport à l’idéologie puritaine-américaine du politiquement correct ;

– de toute façon, il ne faut pas rendre ce débat public pour ne pas « faire le jeu de l’ennemi de classe » ; il faut attendre que toutes les instances de l’organisation se prononcent ; il ne faut pas porter plainte devant la justice bourgeoise et se fier seulement au jugement des camarades les plus expérimentés. Et si tu rends le problème public, c’est que tu es sans doute un provocateur/une provocatrice (genre policier, ce coup-là, pas genre artiste, nettement plus classe même si on s’appelle Dieudonné, Bigard ou Leeb) conscient ou inconscient.

Pour couronner cette liste d’arguments ou de raisonnements boiteux, nous citerons ce passage typique d’Auschwitz ou le Grand Alibi, brochure publiée par la Gauche communiste italienne (dite « bordiguiste ») : « Il arrive parfois que les ouvriers eux-mêmes donnent dans le racisme. C’est lorsque menacés de chômage massif, ils tentent de le concentrer sur certains groupes : Italiens, Polonais ou autres “métèques”, “bicots”, nègres, etc. Mais dans le prolétariat ces poussées n’ont lieu qu’aux pires moments de démoralisation, et ne durent pas. Dès qu’il entre en lutte, le prolétariat voit clairement et concrètement où est son ennemi : il est une classe homogène qui a une perspective et une mission historiques. »

On a là une parfaite justification (involontaire ou pas, peu importe) à l’apathie et à l’abstention en matière d’antiracisme ou d’antisémitisme (voire pour les « ultragauches » les plus crétins ou les plus chauvins à la présentation de l’antiracisme comme l’ennemi principal car faisant obstacle à une prise de conscience de classe), puisque ces phénomènes sont considérés comme éphémères et que de toute façon « l’homogénéité » et la « mission historique du prolétariat » élimineront tous ces vestiges du vieux monde.

Il est inutile de continuer cet inventaire. Chaque lecteur ou lectrice pourra lui-même puiser dans ses souvenirs pour le compléter.

Ces quatre volumes de Nos tares politiques évoquent aussi d’autres tares comme

– le nationalisme ou l’anti-impérialisme à la sauce réactionnaire (idéologies toutes deux nourries par le mouvement altermondialiste et que l’on retrouve dans ses prolongements plus récents : Indignés, Occupy, etc.),

– l’influence délétère du postmodernisme qui influence aussi bien le mouvement libertaire que les néotrotskystes en quête d’une nouvelle boussole, ou, plus prosaïquement, en quête d’un nouvel habillage pour les débris de leur idéologie,

– et l’opportunisme face aux religions (de la prétendue théologie de la libération à l’islam politique),

tares à propos desquelles le consensus à gauche ou à l’extrême gauche est beaucoup moins évident.

Il suffit de penser aux violentes réactions qu’ont suscitées l’article remettant en cause le « mythe de la victoire du non » au référendum de 2005 (6) ; la série de textes sur les « Limites de l’antisionisme (7) » ; le texte intitulé : « À propos des “révolutions arabes” il serait temps de dire Byebye Castoriadis (8) » ; et, dans ce numéro, nos critiques adressées à un ultragauche xénophobe (p. 74-77), à des militants d’extrême gauche qui trouvent « intéressants » les textes des nationaux-marxistes confusionnistes Denis Collin ou Costanzo Preve (p. 13-59) et dont certains veulent « dialoguer » avec l’extrême droite (Serge Ayoub, Riposte Laïque, etc.) ou la continuation de notre série sur les « Limites de l’antisionisme).

Dès que l’on touche à certains discours automatiques, à certains mantras de l’extrême gauche ou de l’ultragauche, ou surtout à certaines amitiés sans principes, motivées par de sordides calculs (quête de notoriété, narcissisme, toute-puissance), par la paresse intellectuelle ou simplement la volonté d’être cocooné dans un groupe ou un milieu affinitaire, les aboyeurs se mobilisent pour répandre un flot continu de calomnies et empêcher toute remise en cause ou discussion.

Et lorsqu’on dénonce les rapprochements entre certains individus « de gauche » et des cercles d’extrême droite, la violence verbale atteint un niveau maximum : « méthodes policières, staliniennes, guépéoutistes, provocatrices, fascistes, complotistes, antisémites », rien n’est épargné à celles et ceux qui pointent vers des convergences non seulement « objectives » (dixit le maître en manipulation fasciste Alain de Benoist), mais aussi vers des convergences amicales, insérées dans une stratégie où l’on se demande sans cesse si les « idiots utiles » de gauche ou d’extrême gauche qui jouent avec l’antisémitisme anticapitaliste, l’antisionisme à tendance antisémite, l’anti-impérialisme réactionnaire, le « souverainisme » ou l’hostilité à l’immigration ne sont pas finalement des calculateurs cyniques.

En ce domaine les échanges de références élogieuses entre le fasciste Alain de Benoist et le « marxiste » Costanzo Preve, d’un côté, ou entre le « marxiste » Denis Collin, Costanzo Preve et « l’inclassable » Jean-Claude Michéa ne sont que l’expression dans le « champ intellectuel » de convergences qui s’expriment quotidiennement, de façon moins sophistiquée, sur toutes sortes de forums ou de sites Internet. Une culture politique commune est en train de se construire (je dirais même est déjà constituée), culture que l’on ne peut même plus appeler « rouge-brune » car

– les deux couleurs deviennent impossibles à distinguer l’une de l’autre puisqu’elle forme un magma réactionnaire caca d’oie ;

– les deux courants politiques (les « rouges » et les bruns) clament bruyamment que toute différence a disparu entre la droite et la gauche, et que la notion de fascisme est dépassée, deux constats qui justifient leur rapprochement et leur dialogue ;

– les uns et les autres s’affirment de fiers ennemis du « totalitarisme » et du « politiquement correct ».

Malgré de nombreuses expériences négatives, je suis toujours un petit peu surpris (enfin, de moins en moins...) par la cécité volontaire de certains marxistes (9) ou anarchistes face à ces phénomènes (10).

Mais cela ne m’empêche pas de rêver que cela changera...un jour !

Bonne lecture !

Y.C., Ni patrie ni frontières, juin 2014-juin 2015

P.S. Conformément à nos habitudes depuis 2002, une partie (environ les deux tiers) de ces deux numéros est composée de textes repris de sites ou de blogs Internet dont nous ne partageons pas toujours les positions (cela va sans dire, mais cela va encore mieux en le disant !). Les militants d’extrême gauche ou anarchistes étant généralement incapables de discuter entre eux, du moins par écrit et de manière sereine (ou bien s’y refusant « par principe »), la confrontation des textes dans notre revue permet au moins aux lectrices et aux lecteurs de se faire une idée de leurs positions. Soit dans ce premier volume : Lutte ouvrière et sa revue Lutte de classe ; les sites Opération Poulpe, Brasiers et Cerisiers, Luftmenschen, Mémorial 98, Reflex, Militant, Initiative communiste ouvrière, Vosstanie et L’herbe entre les pavés ; la revue et le site La Critique sociale et le blog de Floréal.

« Nos tares politiques » est divisé en une dizaine de parties thématiques : quatre sont abordées dans cette première livraison, six autres dans la suivante . Certains articles auraient pu être placés dans deux rubriques, voire davantage, tant certains thèmes se recoupent et tant les tares décrites ont une fâcheuse tendance à être... cumulatives.

PPS. : la récente « victoire » du Front national aux élections européennes (avec quand même1,7 million de voix en moins qu’aux élections municipales de mars 2014) ne peut que nous inciter à souligner encore une fois l’importance capitale de défendre des positions claires, offensives, de classe, sur des questions comme celles du nationalisme, de l’immigration, du racisme institutionnel, de l’antisémitisme et des discriminations antimusulmanes.

  Notes

1. Littéralement, « Le marxisme daltonien est un marxisme aveugle » !

2. Nos tâches politiques (1904) est le titre d’un ouvrage prémonitoire de Léon Trotsky, critiquant les positions de Lénine, mais enterré par son auteur et bien sûr par ses disciples de même que le Rapport de la délégation sibérienne (1903) du même Lev Davidovitch Bronstein. Ils furent traduits et publiés en France chez Belfond (1970), puis Denoël (1971) pour le premier et Spartacus (1970) pour le second.

3. Les réponses à mes critiques prennent malheureusement le plus souvent un tour à la fois personnel et diffamatoire à mon égard, ce que je ne peux que regretter mais j’ai choisi néanmoins de reproduire la prose de mes adversaires, en laissant les lectrices et les lecteurs libres de la lire... ou de ne pas la lire !

4. On trouvera quelques éléments d’information en français à propos de cette affaire dans deux articles : http://www.avanti4.be/debats-theori... et http://www.avanti4.be/analyses/article/ feminisme-la-gauche-radicale-aujourd-hui-est. Depuis les scissions, démissions et exclusions se multiplient au sein du SWP.

5. Cette accusation est d’autant plus ridicule que les petits-bourgeois salariés (professeurs, travailleurs sociaux, intellos précaires, petits cadres, etc.), souvent fonctionnaires, et les étudiants issus de ces mêmes milieux sont souvent majoritaires dans les organisations d’extrême gauche et libertaires en Europe, quel que soit leur langage et quelle que soit leur politique. Quant aux prolétaires qu’elles attirent, ce sont souvent (pas toujours, bien sûr) des éléments déclassés ou paupérisés de la petite-bourgeoisie, « établis » par conviction idéologique ou obligation pécuniaire, moins fréquemment des fils et petits-fils de prolétaires eux-mêmes et encore plus rarement issus de l’immigration maghrébine, africaine ou asiatique.

6.Cf. Ni patrie ni frontières n° 13-14.

7. Cf. notamment la compil’ n° 1 de Ni patrie ni frontières, Sionisme et antisionisme, Question juive et antisémitisme où se trouvent réunis les articles de la série « Limites de l’antisionisme » : Un amalgame criminel (2002) ; Qu’est-ce que le sionisme ? (2002) ; Bêtisier sioniste – Bêtisier antisioniste – Misère de l’antisionisme (2003) ; À propos de Finkelstein et de la crapuleuse expression de “Shoah Business” (2003) ; À propos de “Libertaires et ultragauches contre le négationnisme” – Des comparaisons absurdes défendues par La Banquise sur la question juive et le sionisme (2007) ; Pot pourri de l’antisionisme (2004) ; James Petras : Un gringo chauvin, antisioniste et antisémite (2007) ; Du Zorg à la ZPC (2007) ; Mossad et enlèvements de jeunes femmes en Argentine ! (2007) ; “L’armée israélienne occupe Paris. Résistance !” une affiche crapuleuse (2007)

8. Cf. Ni patrie ni frontières n° 40-41, mai 2012.

9. Pour ce qui concerne les « marxistes » c’est sans doute le groupe Militant qui mérite « la palme d’or de l’aveuglement », cf. nos articles p. 11, 16, 44, 47 et 56.

10. Cf. dans Les pièges mortels de l’identité nationale (n° 33-34-35 de Ni patrie ni frontières), nos articles sur les errements de certains animateurs de Radio Libertaire ou compagnons de route de la Fédération anarchiste (« Radio libertaire ou Radio Français d’abord ? » « Radio Libertaire et la liberté d’expression totale : un piège mortel » et dans ce numéro : « Daniel Pipes et Guy Millière sur Radio Libertaire »), l’article sur Michéa (penseur soutenu par plusieurs courants libertaires), et, dans un autre registre, le suivisme de l’OCL vis-à-vis du nationalisme du Hezbollah libanais (n° 18-19-20 de Ni patrie ni frontières).

11. Antisémitisme de gauche, négationnisme et relativisme ; incompréhension et opportunisme vis-à-vis des religions ; vieux dogmes ; illusions autogestionnaires ; impasses du post-modernisme : nation, religion, genre, “race” et classe.

SOMMAIRE

Sommaire du premier volume de Nos tares politiques

Introduction 3

1. Alliances sans principes, souverainisme et xénophobie de gauche 9 D. Collin, J.P. Cruse, Le Militant : la confusion se porte bien, merci 11 Lettre à Yves Coleman (Militant) 13 J.P. Cruse, D. Collin, C. Preve : souverainisme et xénophobie vont de pair ! Réponse aux dérobades du Militant 16 Passons à l’ordre du jour (Militant) 38 Le Militant a de bien curieux lecteurs 42 Encore et à nouveau sur le charlatan « marxiste » Costanzo Preve, 44 Qui diable peut, à gauche, pleurer la disparition du « marxiste » social-chauvin Costanzo Preve, l’ami d’Alain de Benoist 47 Si vous avez le cœur bien accroché.. 56 Analyse d’un article conspirationniste (Militant) 57 Infiltration ou projet politique ? (L’Avamposto degli Incompatibili) 60 « National-bolchevisme » à propos de Rébellion (Reflex) 63 Les multiples visages de la Troisième Voie (Opération Poulpe) 66 Les amis d’A. Soral, toujours au Front...de Gauche ? (Opération Poulpe) 71 A propos d’un ultragauche xénophobe et de ses écrits 74 Introduction aux « Dix commandements... » 78 Les dix commandements du petit xénophobe « radical«  81

2. Social-chauvinisme 87 Sociaux-patriotes d’hier et d’aujourd’hui : permanence et récurrence des idées réactionnaires 89 Ni dieu, ni césar, Ni Mélenchon (Critique sociale) 92 Pour un mouvement social européen... (Critique sociale) 95 À propos du « phénomène Mélenchon » et du grand retour du PCF : Jurassic Park en France ? 100 Le Front de gauche, une nouvelle version des illusions électoralistes (Lutte ouvrière, Lutte de Classe) 109 Le Parti de gauche et les élections européennes, entre radicalisme de façade et idées réactionnaires (Lutte ouvrière, Lutte de Classe) 122 Mélenchon/Moscovici : le vrai problème (Blog Mémorial) 132 Jérôme Kerviel, Mélenchon et... l’Affaire Dreyfus ! 135 A propos du réac Jean-Claude Michéa (alias Nietzschéa), des Editions l’Échappée et de leur « vigilance »... en carton pâte 136 Commentaires sur Radicalité : 20 penseurs vraiment critiques (Max Vincent) 151 Notre identité c’est l’humanité (Camille Boudjak, ICO) 170

3. Confusion à propos de la liberté d’expression 183 40 Ce soir ou jamais : une émission prétendument « transgressive » plébiscitée par l’extrême droite pour son « courage » 185 40 Sur la liberté d’expression (Brasiers et cerisiers) 187 La connerie du jour : « Moi je parle avec tout le monde » (Brasiers et cerisiers) 192 Limites de l’antisionisme n° 11 : La véritable raison pour laquelle Jean Bricmont soutient la liberté d’expression des antisémites et des néonazis 200 Quand Michel rime avec quenelle (florealanar) 204

4. Complotisme 209 Faut-il jeter le Diplo avec l’eau du complot ? (Des prolétaires) 211 Stratégie du chaos : quand les partisans de Collon sèment le brun dans la CGT (Opération Poulpe) 217 Les bobards conspirationnistes font le jeu des soutiens (intéressés ou pas) de Bachar el-Assad 223 Égypte : des « marxistes laïques » font la com’ des assassins pilotés par le général Al-Sissi....Ou le complotisme au service du nationalisme militaro-tiersmondiste 224 Le « marxiste » Samir Amin rejoindra-t-il le fan club du général Al-Sissi ? 227 Diffamation, renvoi d’ascenseur et copinage sans principes 228

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